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Prêt du FMI, aucune nouvelle réforme exigée

L'Instrument de financement rapide (IFR) approuvé par le Fonds Monétaire International (FMI) n'exige aucune nouvelle réforme économique et n'impose aucun nouveau fardeau au citoyen, a déclaré le vice-gouverneur de la Banque Centrale d'Egypte (BCE), Rami Aboul-Naga, rapporte la MENA. Dans une intervention faite à la chaîne Sada al Balad, M. Aboul Naga a indiqué que le programme de réforme économique adoptée par l'Egypte depuis 2016 avait réussi à créer une économie solide capable de surmonter les crises. Les Égyptiens ont porté un fardeau considérable suite aux mesures drastiques dont la réalisation était d'une grande importance pour la croissance et le développement de l'économie, soulignant que ces difficultés avaient été surmontées grâce aux réformes financières et économiques largement appliquées.

Et d'ajouter que la BCE a injecté plus d'un trillion de LE pour assurer la fluidité du secteur productif notamment industriel, agricole, immobilier et touristique ce qui a aidé à amortir les retombées du coronavirus. M. Aboul-Naga a précisé que jusqu’à la mi-mars dernier, les indicateurs de l'économie étaient extrêmement bons, les recettes du tourisme n'avaient pas été impactées et que sans cette crise sanitaire on aurait témoigné de niveaux de croissance prometteurs. La BCE n'a repéré aucune baisse au niveau des virements des Égyptiens à l'étranger, a-t-il dit, faisant état d'une hausse des exportations agricoles égyptiennes. M. Aboul-Naga a fait le point sur les initiatives lancées par la BCE pour soutenir les secteurs, les entreprises et les particuliers en difficulté. Et de préciser que la réponse rapide et favorable du FMI à la demande de prêt soumise par l'Egypte était due aux accomplissements de l'économie et aux taux de croissance élevés qui ont crée de nouveaux emplois.

D’autre part, les réserves en devises en Egypte couvrent les importations pour une durée de plus de sept mois, dépassant ainsi la moyenne mondiale, a indiqué, le vice-gouverneur de la Banque Centrale d'Egypte. L'Egypte a réussi à construire une réserve solide et historique de plus de 45 milliards de dollars, dans le but d'améliorer sa note de crédit et de répondre à ses besoins. Aboul-Naga a affirmé que l'Egypte avait une grande capacité à renforcer les réserves monétaires via la coopération avec le Fonds monétaire international (FMI), les institutions multilatérales et le marché des obligations international, rapporte la MENA. L'Egypte a obtenu la somme de 2,77 milliards de livres via l’instrument de financement rapide (IFR) du FMI.